Replonger Ă Rapture ? đ€ Quelle idĂ©e… la ville sous-marine Ă©tait dĂ©jĂ au bord de l’effondrement avant que la fin sanglante de Ryan et Fontaine ne prĂ©cipite le processus de destruction de l’utopie. J’aurai pris une dĂ©cĂ©nie pour me dĂ©cider Ă retourner Ă Rapture. A vos scaphandres !

Sale histoire
C’est inhĂ©rent Ă la sĂ©rie, je devrais m’y habituer mais Ă peine l’aventure commencĂ©e que l’on part dans de la grande tragĂ©die đ
En l’espace de deux minutes, vous vous retrouvez Ă dĂ©fendre une petite soeur contre 3 chrosĂŽmes qui cherchent Ă voler son Adam. Rapidement, l’un va s’injecter un plasmide et vous attaquer avec un arc Ă©lectrique. Ce qui ne vous empĂȘchera pas de les massacrer Ă coups de foreuse. Puis, Sofia Lamb va profiter d’un moment de confusion mentale engendrĂ© par un plasmide ‘Gardien’ pour vous contrainre Ă retirer votre casque et Ă vous tirer une balle dans la tempe. Le tout sous les yeux de la petite soeur Ă©plorĂ©e.
Alors oui, il y a tout un petit vocabulaire Ă apprĂ©hender et si vous ne l’avez pas dĂ©jĂ , je vous invite Ă aller en apprendre un peu plus dans cette vidĂ©o.
Bref, ça commence mal et vous n’ĂȘtes pas au bout de vos peines : une vita-chambre vous rĂ©ssuscite… avec un petit dĂ©lais de 10 ans toutefois. Ce qui vous rend lĂ©gĂšrement amnĂ©sique. Mais quand on s’appelle « Pierrot l’enclume » (mais votre petit surnom Rapturien est « Sujet Delta », je ne sais pas ce qui est le pire.) et que l’on se rĂ©veille dans une ville en ruine, c’est peut ĂȘtre une bĂ©nĂ©diction.

Au bord de la rupture
Vous incarnez donc un Big Daddy et pas n’importe lequel, un model unique mĂȘme : le tout premier a avoir Ă©tĂ© rattachĂ© Ă une petite soeur, ElĂ©onore. Votre lien est spĂ©cial : vous ĂȘtes exclusivement liĂ© Ă elle. Et sans elle, votre coeur s’arrĂȘtera de battre dĂ©finitivement. Vous allez donc devoir la retrouver rapidement en grĂące Ă un lien tĂ©lĂ©pathique entre elle et vous. Evidemment, la petite soeur a bien grandit et la fillette est devenue une adolescente.
Vous savez donc oĂč aller. Le problĂšme sera de s’y rendre, Rapture Ă©tant devenu encore plus dangereux entre les quartiers qui s’effondrent et ses habitants qui ont encore vu leur violence et sadisme s’accroĂźtre avec la privation d’Adam. Sans compter que Sofia Lamb fera tout pour vous empĂȘcher de retrouver ElĂ©onore, sa fille.
Heureusement đ vous allez ĂȘtre aidĂ© par Sinclair, un des grand entrepreneur de Rapture et une des derniĂšre personne encore relativement saine d’esprit en ces lieux.

Une aventure nerveuse
Clairement trĂšs tournĂ© sur l’action, vous allez plus que jamais devoir compter sur l’amĂ©lioration de vos plasmides et compĂ©tences. En tant que protecteur, vous pouvez Ă©galement utiliser armes et pouvoirs en mĂȘme temps, ce qui vous ouvre beaucoup de possibilitĂ©s pour disposer des hordes d’ennemis qui n’auront cesse de vous harceler. Sachant que mĂȘme un secteur mĂ©ticuleusement nettoyĂ© peut se repeupler Ă votre prochain passage, les munitions sont comptĂ©es et la survie vraiment ardue. đŁ
Cette omniprĂ©sence de l’action est d’ailleurs un des dĂ©fauts du titre, en vous empĂȘchant d’apprĂ©cier les environnements et de permettre de dĂ©velopper les grands ennemis qui sont bien moins mĂ©morables dans cet opus. Peut ĂȘtre est-ce un choix rĂ©alisĂ© par la nouvelle Ă©quipe de dĂ©veloppement, celle-ci Ă©tant diffĂ©rente de celle du premier opus – ayant souhaitĂ© se concentrer sur la crĂ©ation de Bioshock Infinite dans un univers totalement nouveau. Mais je trouve ça assez frustrant, une meilleure alternance entre action et exploration aurait rĂ©sultĂ© en une construction plus intĂ©ressante pour dĂ©boucher sur une confrontation VRAIMENT mĂ©morable, comme dans le premier opus đ±

En conclusion
AprĂšs le capitalisme dĂ©bridĂ©, nous affrontons presque son opposĂ© avec le communisme utopiste de Sofia Lamb. L’univers incroyable de Bioshock, son ambiance et les clins d’oeil au premier opus sont plaisant… sans jamais retrouver son gĂ©nie, malmenĂ© par une action trop soutenue, un antagoniste finalement peu marquant et globalement une sensation de dĂ©jĂ vu. Meh.

















