Bien que le premier opus née en 2002 sur la vénérable Playstation 2 ait connu de nombreuses suites, au point de constituer une véritable série, je n’avais jamais joué à Ratchet & Clank.
Honnêtement, je n’étais de prime abord pas emballé par ce duo de peluches canardant des hordes de créatures sur fond de nanar-animé aux couleurs saturées. Erreur de jugement de ma part qui m’aura fait ignorer cet univers pendant presque deux décennies.
Big up au passage pour la générosité de la collection Playstation PLUS, mettant à disposition des hits Playstation 4, sans qui je n’aurai pas découvert ce jeu…et aussi à la faiblesse du line up de lancement de la Playstation 5 qui m’a laissé du temps libre pour découvrir ce hit ‘old gen’ 🙃.

Le direction artistique est satisfaisante : colorée, pleine de vie et surtout variée. On sent par contre que l’univers est (très) superficiel mais ça marche bien dans l’ensemble

Le reboot de Ratchet & Clank

Vous l’aurez compris en lisant le titre, Ratchet & Clank est un reboot du jeu initialement sorti sur Playstation 2. Outre des graphismes totalement revus, le scénario a été modifié pour coller au plus près du film d’animation éponyme. Évidemment ayant appris tout ça après avoir terminé le jeu, je n’ai aucun avis sur les changements apportés mais ils ont l’air de déplaire à certains vieux de la vieille… l’ignorance est décidément une bénédiction.
J’ai quand a moi été immédiatement séduit par le design du jeux très varié, extrêmement chatoyant et dynamique. Chaque atterrissage sur une nouvelle planète est l’occasion de découvrir un environnement totalement différent et d’en prendre plein les mirettes.
Très vite j’ai réalisé qu’un fil conducteur serait présent tout au long du jeu : toute cette joyeuse galaxie est complètement stupide. Que ce soit les blagues, l’intrigue ou encore les enjeux, il est impossible de prendre qui ou quoi que ce soit au sérieux.
C’est léger et c’est tant mieux, on est la pour passer un moment sympa. Cela permet de se concentrer sur le dézingage de monstres dans la bonne humeur, le tout pour botter les fesses d’un super-vilain bien cliché. Parfait, ça détend efficacement, surtout quand le gameplay est à la hauteur !

Le Lombax (si, si) va voir du monde et ses capacités extraordinaires seront mises à profit pour explorer les recoins les plus périlleux que ce soit sur terre, dans les airs, l’espace, des rails ou des surfaces magnétiques.

Autant le jeu m’a réellement captivé – j’ai l’ai terminé 2 fois d’affilé pour avoir le platine, autant les premiers instants ne me laissaient pas présager que j’allais accrocher autant.
L’intérêt est un peu mou du genou au départ, car tant qu’on a pas débloqué les armes et compétences nouvelles, le jeu est trop facile. Mais rapidement on trouve des équipements meurtrier ou loufoque (et souvent les deux à la fois) capables de faire passer une pluie de météores pour un non-évènement. Le gameplay devient alors un modèle d’efficacité et de fun, avec une difficulté bien dosée qui ne pénalise pas les échecs. Même si une fois que l’on a débloqué la dernière arme, c’est plus une ballade de santé qu’autre chose.
On prend ainsi beaucoup de plaisir à affronter un bestiaire bien fournit et à varier les armes pour faire monter leur niveau d’expérience. Car la bonne idée dans ce jeu d’aventure somme tout assez classique – même si parfaitement exécuté – est d’avoir intégré un système de progression très incitatif. Il est ainsi possible pour chacune des armes d’avancer dans un arbre technologique pour augmenter les dégâts, la portée ou obtenir des compétences unique propre. Ainsi le ‘Moutonator‘ qui de base transforme les ennemis en chèvres inoffensives peut être amélioré pour que ces mêmes ennemis soient transformés en bouc énervés qui vont venir attaquer leurs anciens alliés !
On finit assez vite par afficher un sourire béat de satisfaction au fur et à mesure que l’arsenal se développe, sentiment assez proche de celui que Zorg doit éprouver en maniant le ZF-1, dans Le Cinquième Élément !

Tout le monde se souvient du gros flingue de Zorg dans le Cinquième Elément ? Et bien il doit clairement se fournir chez Gadgetron, le marchand d’armes de Ratchet & Clank

Au final Ratchet & Clank Rebot est une bon jeu mêlant humour débile dans un univers naïf et mignon avec des gros flingues permettant de perpétuer des tueries de masses tout en s’aiguisant légèrement les neurones avec quelques séquences de casse-tête lors des parties où l’on incarne Clank.

😊 C’est du bon !

un jeu très équilibré, varié et qui est très plaisant à parcourir. Je suis maintenant assez impatient de découvrir a Rift Apart !